"Meurs
un autre jour" : un Bond incontournable pour deux raisons : 20ème
Bond et 40ème anniversaire de l'agent secret au cinéma !
Malgré ses nombreux atouts et une hi-tech incontournable aujourd'hui
dans le cinéma d'action,
ce film explosif m'a tout de même déçu. On m'en avait beaucoup parlé avant d'aller le voir
et pour moi, connaissant les 19 films précédents, ce n'est pas comme
ça que j'aurai réalisé le film, ni écrit le scénario !
Mais bon, il y a eu pire
Bond et même si je trouve ce 20ème numéro plus à l'état d'ébauche
que produit fini / chef d'oeuvre sur certains côtés, Bond survitaminé
apparaît en grande forme, à en
faire pâlir Superman.
Fausses notes :
j'ai trouvé un certain déséquilibre, notamment en terme de dialogue
où j'ai eu l'impression de voir un feu d'artifices géant de 2h surtout.
Le film manque de psychologie et de finesse. Malgré cette américanisation
forcée du mythe (concurrence oblige), j'ai bien aimé la très
vénéneuse Miranda Frost et la poursuite en Aston-Martin vaut le
détour pour ses ralentis Matrix (disons que ça change des poursuites
précédentes, sinon on retombe sur la poursuite dans la neige de
"living daylights", déjà vu).
Mon plus gros regret,
c'est la scène de surf mal intégrée au reste du film ! Même un
champion de surf n'arriverait pas à faire un tel exploit, alors James Bond
agent secret... Disons qu'il rêve et qu'on est dans son rêve, parce
que là j'ai trouvé ça ridicule dans la crédibilité du personnage.
Ou alors Bond plagie Austin Powers qui plagie Bond !
Malgré ces petits accrocs de fan exigeant, il faut saluer la poursuite
en hovercraft dans le pré-gén et excellent duel d'escrime qui nous
change du Walther PPK, Walther 99 et autres mitraillettes précédemment
vus. Pour le reste, allez voir le film !
Une opération
secrète, menée en Corée du Nord par James Bond et deux de ses
hommes, est compromise par un traître non identifié. S'ensuit une
course-poursuite en hovercraft au cours de laquelle le colonel
nord-coréen Moon trouve la mort et son lieutenant, Zao, est grièvement
blessé. James Bond est quant à lui capturé et jeté dans une prison
militaire.
Après 14 mois de détention, ce dernier est libéré à
l'occasion d'un échange de prisonniers organisé par Damian
Falco, le
directeur de la NSA (National Security Agency). Devenu simple observateur aux
Malouines, l'ancien agent secret est décidé à retrouver Zao et à démasquer
le traître qui a entraîné sa chute. Sa quête, riche en
rebondissements, l'amènera à faire la rencontre de la belle et mystérieuse
Jinx (NSA) et de Gustav
Graves, un
mégalomaniaque hébergeant dans son somptueux palais de glace
islandais une arme d'une puissance insoupçonnée, le projet Icare.
Comme
gadgets, on peut enfin voir dans ce 20ème Bond le retour d'Aston-Martin
avec l'Aston-Martin DB7 Vanquish.
Q fournit aussi à Bond une montre-laser, un respirateur miniature pour
nager sous l'eau et une alliance capable de générer des vibrations soniques
(pour exploser une vitre).
Le méchant Zao est équipé d'un téléphone portable capable de
prendre des photos couleurs et il conduit quant à lui une Jaguar
XJR Cabriolet verte armée de détecteurs thermiques, de
mitrailleuses et de roquettes.
Une superbe édition collector en
2 DVD avec de nombreux
suppléments. Jamais auparavant un Bond n'a bénéficié d'une édition d'une
telle qualité, même dans la dernière réédition du coffret
DVD.
Nombreux suppléments : - dont commentaires audio réalisateur et
Pierce Brosnan - making-of - effets spéciaux, etc. - ainsi que le nouveau
système d'incrustation d'informations dans le film qui permettra aux fans ainsi
qu'aux futurs réalisateurs en herbe de décrypter la réalisation du 20ème
Bond scène par scène.
(c) Olivier Quénec'hdu -
2000-2003 - Mise à jour mardi 28 janvier 2003
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